Coalition en appui au projet Energie Est

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 La CCISOM supporte la prise de coalition en appui au projet Energie Est

Lettre ouverte du 8 juillet 2016

Disons OUI au projet Énergie Est

Coalition en appui au projet Énergie Est

Rares sont aujourd’hui les projets qui se révèlent structurants à la fois pour le développement économique et l’avenir énergétique d’une société. Le projet Oléoduc Énergie Est fait partie de ces projets d’infrastructures majeurs dont la réalisation, dans le respect des principes de développement durable et d’acceptabilité sociale, permettra de relever d’importants défis. Création d’emplois, croissance économique, diversification de notre approvisionnement énergétique et renforcement de l’expertise de nos travailleurs ne sont que quelques-uns des avantages associés au déploiement d’un tel projet.
Nous avons tous à cœur une transition énergétique harmonieuse pour le Québec.  Cependant, nous devons être conscients que nos besoins énergétiques vont au-delà de ce que les énergies renouvelables peuvent actuellement nous offrir et que nous ne pourrons pas éliminer totalement notre consommation d’hydrocarbures. D’ailleurs, bien que très ambitieuse dans ses objectifs de développement d’énergies renouvelables, la politique énergétique récemment déposée par le gouvernement du Québec reconnaît qu’en 2030, il restera encore 40 % de nos besoins énergétiques qui proviendront des hydrocarbures.  Nous continuerons donc à consommer du pétrole, que ce soit pour notre transport ou pour la conception et l’usage quotidien de tous les autres produits dérivés des hydrocarbures, comme le plastique. En tant que société, nous devons faire preuve de réalisme et de pragmatisme face à cette situation. C’est dans ce contexte que doit être analysée la pertinence de la réalisation du projet Énergie Est.
L’autre réalité qui n’est pas banale est qu’il y a au Québec peu de projets de cette envergure. Par exemple, dans le secteur du génie civil qui bénéficierait directement de la construction du pipeline, les heures de travail ont diminué de près de 30 % en trois ans. Dans celui de la construction industrielle qui pourrait aussi bénéficier à terme de la venue d’un tel projet, on a assisté à une diminution de l’ordre de 45 % au cours de la même période. Dans un tel contexte, peut-on réellement se passer d’un projet d’investissement privé qui créerait et maintiendrait annuellement, durant ses phases de développement et de construction, plus de 14 000 emplois directs et indirects au pays, dont près de 25 % au Québec seulement ? Cela est sans compter les revenus fiscaux estimés à plus de 10 milliards de dollars et une contribution de plus de 55 milliards de dollars au PIB du Canada. Force est d’admettre que peu de projets d’infrastructure peuvent actuellement être aussi significatifs quant à leur apport à l’économie québécoise.
Mais au-delà des chiffres, nous devons considérer ce projet pour ce qu’il est : une infrastructure de transport majeure qui, en plus de mettre en valeur une des ressources naturelles du Canada, nous permettra de la transporter vers de nouveaux marchés, dans le respect de nos ambitions en matière d’environnement et de réduction des gaz à effet de serre.
À l’heure où l’on mise sur des projets d’infrastructures générateurs de croissance pour relancer notre économie et où le Québec entame une transition énergétique aussi importante que progressive, nous nous devons de proposer des solutions innovantes qui s’inscrivent dans une véritable dynamique de développement durable afin d’assurer un approvisionnement de pétrole stable, tout en favorisant une économie plus verte. Pour toutes ces raisons, nous, membres de la communauté des affaires, du secteur industriel et du milieu syndical, nous disons OUI au projet Énergie Est.

Stéphane Forget, président-directeur général intérimaire
Fédération des chambres de commerce du Québec

Yves-Thomas Dorval, président-directeur général
Conseil du patronat du Québec

Michel Trépanier, président
Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International)

Arnold Guérin, président
FTQ-Construction

Manon Bertrand, présidente
Association de la construction du Québec
Roger Arsenault, président
Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec

Michel Leblanc, président et chef de la direction Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Isabelle Foisy, présidente-directrice générale Chambre de commerce de l’Est de Montréal

André Rainville, président-directeur général Association des firmes de génie-conseil – Québec
André Brunelle, président
Association industrielle de l’Est de Montréal.

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